Octobre rose à la citad’elle
L’association le Don Du Souffle se mobilise
L’activité physique joue un rôle majeur dans la prévention et l’accompagnement du cancer du sein : bouger aide à réduire les risques en amont, à prévenir les récidives et améliore la qualité de vie pendant et après les traitements. Chez CAP APA Santé c’est un levier que nous souhaitons mettre en avant.
Un évènement dédié à octobre rose
Le samedi 25 octobre, nous avons donné rendez-vous à une cinquantaine d’inscrits sur la place Granvelle de Besançon. Nous y avons proposé un café avant le départ d’une marche en direction de la Citadelle. En tant que Maison Sport Santé, nous avons tenu à ce que notre évènement soit inclusif. C’est pourquoi nous avons proposé 4 groupes de marcheurs, chacun avec un rythme différent :
– Marche lente et montée en bus.
– Marche rythme doux et montée à pied.
– Marche rythme dynamique et montée à pied.
– Course à pied, sortie trail par Chaudanne.
Une fois tous les groupes arrivés, nous avons mis en place une séance d’étirements, des quizz sur l’activité physique et le cancer du sein, le sommeil et le cancer du sein, ainsi qu’un petit déjeuner !
Un grand merci aux participants qui ont bravé le temps automnal pour nous soutenir !
Et surtout un énorme merci à la Citadelle de Besançon de nous avoir accueilli gracieusement, et au groupe Chopard qui a financé cet évènement !

Pourquoi Cap APA Santé se mobilise pour octobre rose ?
À Cap APA Santé, nous mettons en avant les bienfaits de l’activité physique quelle que soit la pathologie ! Notre mission est d’offrir un accompagnement global : informer, prévenir, soutenir et proposer des bilans et des activités physiques adaptées.
En nous mobilisant pour octobre rose, nous affirmons notre engagement envers la promotion de la santé, la prévention contre le cancer et le bien-être et la qualité des femmes même en cours des traitements.
En ce mois dédié, nous mettons en avant la lutte contre le développement de pathologie en faisant la promotion de l’activité physique comme moyen de prévention primaire. Nous affirmons aussi l’importance et notre volonté d’accompagner toutes les femmes avant, pendant ou après un traitement. Nous voulons réaffirmer que l’activité physique est un levier concret et reconnu de réduction des risques.
Octobre Rose est pour nous non seulement un moment symbolique mais aussi un appel à l’action : inciter au mouvement, au dépistage, à la solidarité.

Pourquoi une marche pour octobre rose ?
La marche est une activité simple, accessible et très bénéfique pour la santé, notamment dans la prévention et l’accompagnement du cancer du sein. De nombreuses études montrent qu’une pratique régulière d’activité physique, même modérée, peut réduire le risque de développer un cancer du sein. Chez les femmes ayant déjà reçu un diagnostic, la marche contribue également à diminuer le risque de récidive et à réduire les effets secondaires liés aux traitements, notamment de lutter contre la fatigue qui pèse lourd dans le quotidien des femmes traitées.
Ces bienfaits s’expliquent par plusieurs mécanismes.
La marche participe aussi à la réduction de l’inflammation chronique, un facteur qui peut favoriser la progression du cancer, à la stimulation de certaines cellules immunitaires qui aident à détecter et détruire les cellules anormales ou précancéreuses. De plus, elle améliore les défenses antioxydantes, ce qui protège l’ADN cellulaire contre les mutations cancéreuses …
Concernant la qualité de vie, la marche aide à maintenir un niveau musculaire, ses capacités cardio-respiratoire, un contact avec l’extérieur qui aide à limiter la place dans l’anxiété dans la vie des patientes. Une marche régulière aide aussi à générer une fatigue favorisant un sommeil réparateur, à réguler les hormones, comme l’insuline et les œstrogènes et à secréter des endorphines.
Intégrer la marche, qu’elle soit douce, active, nordique, seule ou en groupe dans son quotidien est donc un geste simple mais puissant pour soutenir sa santé et se sentir mieux, tout en contribuant à la prévention et à l’accompagnement du cancer du sein.
Cancer – activité physique et sommeil
Retrouvez les questions-réponses du quizz !
Quel est le pourcentage de femmes dépistées entre 50 et 75 ans en France sur la période 2021 / 2022 ?
Le pourcentage est de 48 %.
Vers qui une femme peut-elle se tourner pour le dépistage ?
Vers son médecin généraliste, son médecin traitant, ou sa sage-femme.
1 femme sur combien est touchée par le cancer du sein au cours de sa vie ?
Une femme sur 8.
L’amélioration des traitements explique à lui seul le fait que les décès liés au cancer du sein diminuent ?
Non, il y a également le dépistage précoce, notamment après 50 ans.
Est-il vrai que le cancer du sein reste toutefois la première cause de mortalité par cancer chez les femmes ?
Vrai.
Est-ce que le dépistage est conseillé tous les 2 ans ?
Non, il vous est recommandé de faire examiner vos seins (observation et palpation) une fois par an à partir de 25 ans. Cet examen rapide et indolore permet de détecter une éventuelle anomalie. C’est la mammographie qui est recommandée tous les deux ans, à partir de 50 ans.
Vrai ou faux : la mammographie est remboursé à 80% dès lors que vous avez + de 60 ans.
Faux, elle est remboursée à 100 % après 50 ans.
Est-ce que ne pas dormir assez peut influencer l’apparitions de cancers ?
Vrai.
La fatigue est-elle le deuxième symptôme le plus partagé par les personnes en cours de traitement ?
Faux, il s’agit du symptôme le plus partagé. 80% des patientes traitées par chimio ressentent de la fatigue. Seule l’activité physique régulière améliore considérablement le rapport à fatigue.
Après une chirurgie liée au cancer du sein, il est souvent conseillé de bouger rapidement après l’opération, vrai ou faux ?
Vrai. Même pendant les traitements… mais … de façon adaptée, en respectant ses nouvelles limites. Les professionnels des Maisons Sport Santé, de la Ligue et de l’IRFC peuvent vous donner des conseils. Si vous avez besoin d’un accompagnement, contactez nous pour venir faire un bilan.
Est-ce que l’activité physique diminue de 30% le risque de rechute dans le cas des cancers du sein ?
Faux, une activité physique intense plus de 3 heures par semaine est associée à une réduction du risque de rechute de 50 % par rapport aux patients moins actifs (Meyerhardt et al, 2009).
La sédentarité est-elle un facteur de risque indépendant ?
Vrai. Un risque élevé d’influence de la sédentarité dans des problèmes de santé et dans l’apparition d’un cancer apparait à partir de 7 heures de sédentarité par jour.
Pour rompre à moindre effort mais efficacement l’influence négative de la sédentarité, il est suffisant de :
se lever et être un peu actif 3 minutes toutes les demi-heures. Selon l’ANSES, 3 à 5 minutes d’activité faible à modéré toutes les 30 minutes sont efficaces, surtout après les repas … ajoutez à cela des activités physiques sur le temps du midi et le soir, pour une prévention de qualité !